HISTORIQUE
Les trois rivières situées sur le territoire du SBV4R que sont la Vesgre, la Blaise et l'Eure jouent un rôle déterminant, dès le Moyen-Age, dans le développement des ateliers préindustriels du secteur (minoteries, scieries, forges, tanneries, etc.) par l’exploitation de l’énergie hydraulique. En-effet, au XVe siècle, l'Eure semble avoir été navigable jusqu'à Nogent-le-Roi et différents indices laissent supposer qu'elle devait l'être jusqu'à Chartres dans l'Antiquité ; cependant la construction de nombreux moulins, de ponts et de gués, et sans doute aussi le défaut d'entretien du lit de la rivière, que l'on a laissé envahir par la vase et les herbes, ont ensuite constitué autant d'obstacles à la navigation. |
Les premiers règlements concernant les rivières de l’Eure et de la Blaise remontent à 1666. Date à partir de laquelle, une police de l’eau est organisée pour la gestion des cours d’eau et probablement aussi afin de faire face aux conflits liés aux usages de l’époque (moulins, prises d’eau). A la fin du XIXème siècle, l’apparition de nouvelles formes d’énergie fait s’effondrer l’intérêt économique de ces moulins et seuls quelques-uns sont reconvertis pour produire de la petite hydroélectricité. Au cours du XXème siècle, la forte dégradation des milieux aquatiques (pollution, artificialisation, urbanisation, agriculture intensive, etc.) devient de plus en plus préoccupante. Avec l’évolution des connaissances, naît une prise de conscience qui oblige à changer radicalement les pratiques de gestion des cours d’eau. |
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Le Syndicat Depuis le début du XXIème siècle, le principe d’une gestion intégrée à l’échelle des bassins versants s’impose progressivement, tenant compte, certes, de la dimension hydraulique, mais aussi physique, chimique et biologique du cours d'eau. Ainsi, la loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles dite loi MAPTAM du 27 janvier 2014, introduit la compétence GEMAPI (GEstion des Milieux Aquatiques et Prévention des Inondations), et transfert cette compétence aux intercommunalités à compter du 1er janvier 2018. C'est dans la logique de ce transfert, que le 30 décembre 2017 voit la création du Syndicat du Bassin Versant des 4 Rivières, par la fusion de 4 syndicats préexistants. (cf. arrêté inter préfectoral)
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A sa création en 2018, le SBV4R reçoit de la communauté de communes des Portes Euréliennes d'Ile de France et des Communautés d'Agglomération du Pays de Dreux et d'Evreux Portes de Normandie sur son territoire de 45 communes, les items 1°, 2° et 8° se référant à la GEstion des Milieux Aquatiques. Mais fort de son expérience, le Syndicat à évolué et au 1er janvier 2022 s'est vu transférer par ces mêmes intercommunalités l'item 5° relatif à la Prévention des Inondations sur son territoire. Le Syndicat se structure et renforce ses effectifs afin de pouvoir répondre aux attentes de ses habitants |
Dans l'objectif de renforcer la solidarité entre les territoires et de replacer la gestion des cours d'eau dans une réflexion globale et intégrée d'aménagement du territoire, le SBV4R pourra être amené dans le futur à s'agrandir afin de maintenir une cohérence dans la gestion du réseau hydrographique. |
Alerte renforcée sécheresse |
Par l'arrêté n°DDT-SGREB-2024-236 du 13 août 2024 monsieur le préfet de l'Eure-et-Loir a défini les mesures de restriction temporaire des usages de l'eau et ce jusqu'à nouvel ordre.
Sur le territoire du SBV4R, la rivière de la Vesgre est classée en alerte renforcée.
Les communes de Berchères sur Vesgre / Saint-Ouen-Marchefroy / Rouvres / Boncourt et Oulins sont concernées.
La rivière de l'Eure, quant à elle est classée en alerte.
Les communes de Soulaires / Saint-Piat / Mévoisins / Pierres / Néron / Villiers-le-Morhier / Nogent-le-Roi / Lormaye / Coulombs / Chaudon / Bréchamps / Villemeux-sur-Eure / Charpont / Ecluzelles / Luray / Mézières-en-Drouais / Sainte-Gemme-Moronval / Chérisy / Montreuil / Abondant / Sorel-Moussel / Saussay / Anet / La Chaussée d'Ivry sont concernées.
Tout contrevenant aux dispositions de l'arrêté sécheresse sera puni par une amende prévue pour les contraventions de 5ème classe (1500€).
Faire obstacle aux fonctions exercées par les fonctionnaires et agents habilités à exercer des missions de contrôle administratif ou de recherche / constatation des infractions sera puni de 6 mois d'emprisonnement et 15 000 € d'amende.
Afin d'aider les services de l'état à améliorer leurs connaissances sur l'état quantitatif des cours d'eau, un suivi participatif des assecs est mis en place par la Direction Départementale des Territoires 28. N'hésitez pas à participer au lien ici.